Un peu d’histoire…. et patrimoine
Beaurepaire existe déjà à l’époque gallo-romaine où son nom trouve son origine Belli Ripari.
Depuis 2017, des fouilles archéologiques faites pour une étude préventive de l’Institut National de Recherche Archéologique d’Auvergne- Rhône-Alpes sur la plaine de Champlard, montrent la présence d’un habitat rural organisé autour de l’An Mil.
Au moyen- âge le bourg fut prospère à l’emplacement actuel. Beaurepaire est l’exemple type d’une ville neuve du XIVème siècle, protégée par des remparts édifiés en 1347. Le bourg doit sa fondation et sa prospérité à la charte de franchises octroyée aux habitants par le Dauphin Jean II en juin 1309.
De cette époque subsiste une partie de la structure urbaine : le centre historique avec son plan en damier comportant des rues principalement orientées Est- Ouest, ses ruelles étroites, des « trezannes » et de nombreuses maisons gothiques avec fenêtres à meneaux.



Beaurepaire possède des archives communales parmi les plus anciennes et les plus intéressantes du département de l’Isère. La présence de documents prestigieux comme le cartulaire, une série de lettres patentes sur parchemin scellées par des sceaux et d’autres actes paroissiaux sont riches de sens, et d’intérêt pour les historiens.
Pour les plus férus, un livret sur les archives beaurepairoises a été initié par la municipalité en 2019.
Dans un passé plus proche, la ville de Beaurepaire a été aussi remarquable car elle a été la première ville de France électrifiée grâce à l’ingéniosité de Louis Michel-Villaz modeste artisan du village qui a réussi à développer l’électrification publique (production et distribution). C’était en 1886. La production se faisait grâce à une machine à vapeur « la locomobile ».
La municipalité actuelle a entrepris un partenariat avec le Pôle formation de Beaurepaire (UDIMEC) pour une remise en état de cette pièce afin de pouvoir l’exposer à la vue de tous.
Une fresque en entrée de ville remémore cette époque.
D’autres « trésors »
La fibule
La « Fibule barbare » en or et pierres semi-précieuses a été découverte par un cultivateur demeurant à Beaurepaire en labourant son champ en 1841. Elle date du début du V ème siècle et vint en Gaule lors de l’invasion des Sarmates en 406. Elle est conservée au musée Saint Pierre à Lyon
Le cartulaire
Recueil d’actes contenant la transcription des différents privilèges octroyés à la ville, du 29 avril 1309, date de la première charte du Dauphin Jean II.
Grand dessin à la plume, titre «Les libertez franchises, immunitez, enseignements et documens de la communauté des manans et habitants de la ville de Beaurepaire.»
Des plans cadastraux anciens
Cadastres qui permettent de voir l’évolution de la ville entre 1835 et 2013. La disposition entière d’îlots, a été très liée à la volonté de donner des espaces de circulation plus importants, d’abord aux habitants puis à l’automobile.
La tour Florie Richard
Parmi les bâtiments les plus anciens de Beaurepaire : « la tour Florie Richard » tient son nom du propriétaire du perequaire (cadastre) de 1595. Elle doit connaître prochainement une nouvelle restauration pour sa consolidation. La municipalité a la volonté de mettre en valeur son patrimoine et de faire partager sa connaissance. En octobre 2021 une campagne de mécénat a été lancée par la Fondation du Patrimoine, Bon de souscription – Tour Florie-Richard à Beaurepaire
Elle a été sélectionné par la Mission Stéphane Bern. La Ministre de la Culture Rima Abdul-Malak et Stéphane Bern, Chargé de Mission Patrimoine, ont dévoilé, le lundi 29 août 2022, les 8 projets sélectionnés, en Rhône-Alpes, dont la tour Florie-Richard, qui vont bénéficier d’une aide au financement de leurs travaux de rénovation.
Un appel aux dons est également organisé avec la Fondation du Patrimoine. Vous pouvez encore participer en vous rendant sur le site :
https://www.fondation-patrimoine.org/les-projets/tour-florie-richard-a-beaurepaire
Le mercredi 1er février, une remise des chèques de la Fondation du Patrimoine a eu lieu.