Environnement
Collectes et déchets
La collecte des ordures ménagères et le tri sélectif sont effectués par la Communauté de communes Entre Bièvre et Rhône. Les ordures ménagères venant de Beaurepaire sont dirigées vers le site de traitement et de valorisation de Penol (centre d’enfouissement et de tri) qui est géré par le SICTOM de la Bièvre.
Les bacs munis de serrure ne seront pas collectés s’ils ne sont pas munis de bracelet marquage « EBER » vert fluo.
Vous pouvez en faire la demande si vous l’avez perdu à la Communauté de communes.
Les bacs doivent être sortis la veille au soir et rentrés rapidement après la collecte.
Ci-dessous les déchets interdits pour votre poubelle :
- Les piles, les batteries ou les ampoules : vous pouvez les recycler via des filières spécialisées. Il existe également de nombreux points de collecte dans les supermarchés.
- Les médicaments périmés : ils doivent être rapportés en pharmacie afin d’avoir l’assurance qu’ils soient redirigés vers une filière de destruction spécialisée-
- Les déchets d’équipements électroniques : il existe des filières dédiées pour ce type de déchet. Vous pouvez les ramener à un distributeur qui a l’obligation de récupérer votre vieil appareil. Vous pouvez également en faire don à une association, le déposer dans une déchetterie ou dans des points collectes prévus à cet effet. Certains opérateurs mobiles récupèrent en boutique votre ancien téléphone pour le reconditionner ou le donner à une association.
- Les huiles alimentaires : elles peuvent être jetées dans votre poubelle ordinaire en petite quantité mais il est préférable de les déposer dans des points de collecte spécialisés.
- Les huiles de moteurs et autres huiles de vidange : vous pouvez les jeter dans des points de collecte spécifiques, chez un garagiste ou dans des bacs de collecte dédiés.
- Les pneus : ils doivent être ramenés chez un garagiste ou en déchetterie. N’hésitez pas à appeler, votre garagiste à l’avance pour être sûr qu’il reprend bien les anciens pneus.
En déposant vos déchets au bon endroit, vous contribuez à la protection de l’environnement. Vous contribuez également au bon fonctionnement de vos installations municipales ainsi qu’à la sécurité des employés qui y travaillent.
Le service de la redevance incitative d’EBER est votre principal interlocuteur.
Il est obligatoire d’avertir ce service au 04 74 84 67 29 de votre emménagement ou déménagement. Cette démarche est nécessaire pour assurer le suivi administratif de votre dossier, afin que la facturation s’arrête ou commence.
RAPPEL
Les dépôts sauvages, notamment autour des points d’apports volontaires ou de votre bac à ordures ménagères, sont interdits et susceptibles de poursuites. En plus de leur impact néfaste sur l’environnement, leur nettoyage et leur traitement ont un coût pour la collectivité et donc pour les usagers. La sanction encourue va jusqu’à 1 500 € d’amende avec la confiscation du véhicule ayant servi au transport des déchets (articles R632-1, R635-8, R644-2 et R610-5 du Code Pénal).
Pour plus d’informations : https://www.entre-bievreetrhone.fr/services-et-demarches/dechets
Pour toutes questions, n’hésitez pas à contacter le service de redevance incitative :
ri@entre-bievreetrhone.fr ou 04 74 84 67 29
Les bureaux sont ouverts du lundi au vendredi, de 9h à 12h et de 14h à 16h.
Au Pôle de proximité EBER – 28 rue Français à Beaurepaire, deuxième étage de la Mairie.
Le tri sélectif
Pourquoi trier ?
Chaque habitant du SICTOM des Pays de la Bièvre auquel Beaurepaire est rattaché, produit 275 kg de déchets ménagers par an.
Le tri des déchets ménagers permet de :
- Limiter les quantités de déchets enfouies allongeant ainsi la durée de vie de l’ISDND à Penol,
- Eviter le gaspillage d’énergie et de matières premières grâce au recyclage. Beaucoup de produits recyclés exigent en effet beaucoup moins d’énergie que lors de leur première production.
- Valoriser un maximum de déchets.
- Etre en conformité avec la loi (loi du 13 juillet 1992, loi Grenelle I d’août 2009.
12 points d’apport volontaire ont donc été installés sur Beaurepaire assurant ainsi un service public d’élimination des déchets ménagers de proximité et de qualité.
Acquérir un composteur :
En 2024, les foyers devront être équipés d’une solution pour écarter les déchets alimentaires du circuit des ordures ménagers résiduelles. Les habitants devront donc se munir de bacs de compostage ou bien de se rendre sur les sites de compostage collectifs ou partagés.
Entre Bièvre et Rhône propose l’acquisition d’un composteur en bois ou plastique (selon le stock disponible) de 300 litres, contre une contribution financière et la possible participation à une formation sur les notions de base du compostage.
Les déchets verts et déchets alimentaires représentent environ 30% du contenu de notre poubelle. Le compostage sert à réduire la production de déchets fermentescibles (de la cuisine au jardin) et à créer du terreau naturel et gratuit. La contribution financière s’élève à 10 euros.
Pour votre demande de composter, merci de contacter le service redevance incitative d’EBER :
ri@entre-bievreetrhone.fr ou 04 74 84 67 29
Les bureaux sont ouverts du lundi au vendredi, de 9h à 12h et de 14h à 16h.
Au Pôle de proximité EBER – 28 rue Français à Beaurepaire, deuxième étage de la Mairie.
Comment trier ?
Le guide du tri : http://sictom-bievre.fr/les-consignes-de-tri/
Simplification des gestes de tri
À partir du 1er janvier 2024, les consignes de tri des déchets ménagers changent. Désormais, une seule et même consigne de tri : 100% des emballages ménagers et des papiers vont dans le même bac.
Depuis des années, le SMICTOM de la Bièvre, les Communautés de Communes et les Communes se sont engagés pour faire progresser le recyclage des emballages ménagers et des papiers et réduire le volume d’ordures ménagères.
Dans les faits, il y a de plus en plus d’emballages et de moins en moins de papiers. C’est pourquoi il a été décidé de simplifier les consignes de tri pour optimiser les collectes.
Ainsi, dès le 1er janvier 2024, il sera possible de déposer dans les bacs jaunes et les bacs bleus, les emballages en plastique, en métal, en carton, les briques alimentaires et tous les papiers. Les conteneurs bleus seront progressivement relookés en jaune.
À partir du 1er janvier 2024, plus de questions à se poser, si mon déchet est un emballage ou un papier, direction le conteneur jaune.
Attention, que tous les emballages se trient ne signifie pas que tous les plastiques se trient ! Un jouet en plastique n’est pas un emballage par exemple et ne doit pas être jeté dans le conteneur jaune.
Compostage
Composteur SMICTOM :
Les guides composteurs ont créé une association « Les amis des lombrics ».
Pour suivre leur formation, contactez le SMICTOM au 04 74 53 82 38
Plus d’informations sur le site SMICTOM de La Bièvre
Composteur EBER :
- Moyens de paiement acceptés : chèque ou espèces.
Déchèterie pour les particuliers
Téléphone : 04 74 84 61 81
Pour accéder à la déchèterie, ZI les Fromentaux, pensez à demander votre badge auprès du service de la redevance incitative.
ri@entre-bievreetrhone.fr ou 04 74 84 67 29
En savoir plus : https://www.entre-bievreetrhone.fr/services-et-demarches/dechets/decheteries
Déchèteries professionnelles
A Beaurepaire
ARC EN CIEL RECYCLAGE | Tél. 04 74 84 60 69
Rue Agutte Sembat
Du lundi au vendredi de 7h30 à 12h et de 13h30 à 17h30
A Saint Barthélémy
COMPOSTIERE DE MONTREMOND | Tél. 04 74 56 00 73
Mail. contact@compostiere-de-montremond.com
Plateforme de compostage, déchets verts, biodéchets, 2303 route de Marcollin
Du lundi au vendredi de 8h00 à 12h00 et de 13h30 à 18h00
Brûlage des déchets
Le brûlage des déchets verts est très polluant.
Il est interdit de les brûler à l’air libre ou de les brûler avec un incinérateur de jardin. Par ailleurs, vendre ou prêter un incinérateur de jardin est interdit.
Alors que faire de ses déchets verts ?
- les utiliser en paillage ou en compost individuel car ils sont biodégradables, c’est-à-dire qu’ils se décomposent avec le temps
- les broyer
- les déposer conformément aux règles mises en place par la commune ou communauté de communes (déchèterie ou collecte sélective)
En savoir plus : Le-brulage-a-l-air-libre-des-dechets-verts (PDF)
Guide Arrêtons de brûler – Valorisons nos déchets verts (PDF)
Gestion de la végétation au bord d’un cours d’eau
Retrouvez le guide de la gestion de la végétation à destination des propriétaires riverains de cours d’eau proposé par le SIRRA (Syndicat Isérois des Rivières Rhône Aval).
Dans ce guide vous retrouverez toutes les informations concernant l’entretien de votre végétation au bord d’un cours d’eau.
Plus d’informations :
SIRRA – 366 rue Stéphane Hessel, ZAC des Basses Echarrières – 38440 Saint-Jean-de-Bournay
Téléphone : 04 74 59 73 08 – Mail : contact@sirra.fr
Site : www.sirra.fr
L’ambroisie
L’ambroisie à feuille d’armoise, plante d’origine américaine au pollen très allergisant, pose un grave problème de santé publique dans les régions où elle prolifère, en vallée du Rhône et tout particulièrement sur un axe Roussillon Bourgoin-Jallieu. Elle apprécie les stations chaudes, les chaumes agricoles et les friches.
A Beaurepaire, notre Référent Ambroisie surveille les lieux impactés en faisant régulièrement une tournée des chemins, également en compagnie d’une représentante de la chambre d’agriculture de l’Isère conventionnée avec EBER, pour répertorier les champs et les lieux prioritaires pour des traitements.
Aujourd’hui le traitement de l’ambroisie est d’abord mécanique, en griffant le sol pour déraciner la plante, ou bien chimique avec des herbicides. Un courrier envoyé par le Référent Ambroisie et contresigné par le maire de Beaurepaire enjoint aux agriculteurs d’éliminer l’ambroisie présente sur leurs parcelles. Selon un rapport de l’ANSES (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail) notre territoire est particulièrement impacté.
Afin de lutter contre la prolifération de l’ambroisie dans la commune, merci d’indiquer le lieu précis
- à la mairie : mairie@ville-beaurepaire.fr – Tél : 04 74 79 22 60
- à la plateforme de signalement : https://www.signalement-ambroisie.fr/
Vous pouvez aussi télécharger l’application « signalement-ambroisie » sur votre smartphone.
Aujourd’hui, un espoir émerge par rapport à ce problème durable de l’ambroisie. En effet, un insecte coléoptère, pourrait aider à la lutte biologique contre l’ambroisie. La route sera probablement longue et semée d’embûches, mais c’est un bel espoir pour tous ceux qui redoutent cette période de l’année quand fleurit l’ambroisie.
Pour tout savoir sur cette plante responsable des allergies de fin d’été : www.ambroisie.info
Nuisances sonores
Pour mieux vivre ensemble, prenons soin les uns des autres en étant vigilant à ne pas créer de gêne.
ANIMAUX : Les personnes qui ont des animaux ou qui en ont la garde, veilleront à ce qu’ils ne déclenchent pas de nuisance sonore.
TRAVAUX DE BRICOLAGE : Les travaux causant une gêne pour le voisinage ne sont autorisés que :
- les jours ouvrables de 8h30 à 12h et de 14h30 à 19h30
- les samedis de 9h à 12h et de 15h à 19h
- les dimanches et jours fériés uniquement de 10h à 12h
Pour les animaux domestiques
En cas de perte de votre animal ou bien d’un signalement d’un animal errant, merci de contacter directement la mairie de Beaurepaire.
Vous pouvez également en cas de perte de votre animal, le déclarer sur le site vigipets.fr et consulter les différents animaux errants trouvés et appeler “la SACPA”, fourrière située à Renage avec qui nous sommes partenaires.
Pour information si votre animal est trouvé et errant et emmené par notre partenaire “La SACPA” en fourrière, des tarifs de restitution seront à payer car pour rappel l’identification d’un animal est OBLIGATOIRE et les soins prodigués à votre animal à la fourrière ont un coût.
Plus d’informations sur la législation et la procédure ainsi que les tarifs ci-dessous :
Espaces canins
Des lieux de propreté sont réservés aux chiens. Les propriétaires se doivent de les utiliser.
- Parking Gaston Mandran (Chemin de l’Égalité)
- Gare routière (Place Jean Moulin)
- 34 avenue Jean Jaurès (Maison des Associations)
Un chien n’utilisera pas spontanément ces espaces. Quotidiennement, il faut l’encourager en le félicitant d’utiliser ces lieux.
Pour toutes déjections sur la voie publique ou dans les squares : infraction passible d’une contravention de 4ème classe d’un montant de 135€ (art.634-2 du C. Pénal).
Les moustiques tigres
Présent depuis 2012 en Auvergne-Rhône-Alpes, le moustique tigre s’est installé progressivement, dans 10 des 12 départements de la région (Ain, Ardèche, Drôme, Isère, Loire, Puy-de-Dôme, Rhône, Savoie, Haute-Savoie et récemment le Cantal). Seuls les départements de l’Allier et de la Haute-Loire restent peu impactés avec des détections ponctuelles de présence.
Vous pouvez consulter la liste des communes colonisées par le moustique tigre en 2022 en cliquant sur le lien ci-dessous :
Moustique tigre – ARA – communes colonisées en 2022
Les raisons d’appliquer les gestes pour lutter contre le moustique tigre
La nuisance quotidienne
Le moustique se développe dans tous les contenants qui peuvent accumuler quelques gouttes d’eau !
Piqûres, invasion des jardins, etc. le moustique tigre empêche bien souvent les habitants de profiter de leur extérieur en été.
Particuliers, appliquez les gestes simples pour vous protéger et vous débarrasser des moustiques tigres.
Le risque sanitaire
Au delà des nuisances, le moustique tigre présente un risque de santé publique : il est potentiellement vecteur des maladies de la dengue, du chikungunya, ou du Zika.
L’ARS et Santé publique France sont en charge de la gestion de ce risque sanitaire.
Retrouvez les points épidémiologiques de Santé publique France sur le lien suivant sous le paragraphe “Arboviroses”.
Retrouvez également le lien : https://agirmoustique.fr/
Où trouve-t-on le moustique tigre ?
Le moustique tigre est aussi à l’aise à la ville qu’à la campagne. Il réapparaît chaque printemps et profite de cette période pour coloniser les contenants naturels ou artificiels de toutes formes : coupelles pour pots de fleur, pneus usagés, jouets, récupérateurs d’eau de pluie, mobiliers de jardin, piscines non entretenues, bâches, etc.). La femelle pond directement sur les parois asséchées de ces contenants, susceptibles de se remplir d’eau. Une fois dans l’eau, les œufs se développent rapidement : il faut compter environ une semaine pour qu’émergent des moustiques adultes. La femelle peut pondre tous les 4 à 5 jours, jusqu’à 150 œufs par ponte.
Il se déplace peu par lui-même au cours de sa vie (quelques mois entre le printemps et l’automne). Il évolue dans un périmètre de 150 mètres autour de son lieu de naissance.
C’est pourquoi, si vous remarquez un moustique tigre chez vous, c’est qu’il est né près de vous : sur un balcon de votre immeuble, dans votre jardin ou chez votre voisin. Votre action est donc cruciale pour stopper son développement.
En savoir + sur les zones colonisées par le moustique tigre en Auvergne-Rhône-Alpes
Comment agir pour se débarrasser du moustique tigre ?
La vie des moustiques tigres est liée à l’eau. L‘empêcher d’accéder à tous les contenants susceptibles d’accumuler de l’eau, c’est se garantir un été plus tranquille. Pour éviter sa reproduction et limiter les nuisances, il faut supprimer les lieux de ponte et de repos.
Les produits anti-moustiques (insecticides, répulsifs, pièges) ne permettent pas d’éliminer durablement les moustiques, outre le fait que ces produits ne sont pas toujours bon pour l’environnement.
Voici quelques gestes simples et essentiels à renouveler chez soi chaque semaine d’avril à octobre, et qui ne prennent que quelques minutes. En les appliquant, vous empêchez les moustiques tigres de vous envahir !
- Mettre à l’abri ou supprimer tous les contenants où l’eau peut s’accumuler (soucoupes pour les pots de fleurs, pneus, bâches, jouets, mobilier de jardin, pieds de parasols, etc.)
- Vérifier le bon écoulement des eaux de pluie (gouttières, regards, caniveaux, etc.) et entretenir votre jardin (taille, débroussaillage, élimination des déchets végétaux) dans lesquels les moustiques tigres peuvent se reposer
- Changer l’eau des fleurs une fois par semaine
- Couvrir les bidons, citernes ou bassins de récupération d’eau de pluie, les piscines gonflables hors d’usage, retourner les arrosoirs et brouettes
- Faites le tour de votre extérieur dès qu’il pleut, avant et au retour d’une absence prolongée
En savoir + sur les bons gestes à suivre pour venir à bout du moustique tigre
Tous les acteurs (particuliers, collectivités, professionnels) doivent participer à la lutte régionale contre la prolifération de ce nuisible dans les espaces publics et privés.
Même si vous n’avez pas encore identifié de moustiques tigres chez vous, appliquez d’ores-et-déjà ces gestes simples. Une fois installé, il est impossible de l’éradiquer totalement.
Seule la mise en œuvre des gestes permet de diminuer sa présence et donc de réduire sa nuisance et le risque de maladie !
Adoptons les bonnes pratiques, pas le moustique tigre !
Retrouvez tous les conseils pour se protéger du moustique tigre et agir contre sa prolifération sur le site de l’ARS.
Frelon asiatique
En cas de découverte d’un nid de frelon asiatique, ne tentez pas de le détruire vous-même. Faites appel à des organismes spécialisés. Les frelons attaquent en groupe dès qu’ils sentent leur nid menacé.
Si vous trouvez un nid de frelons asiatiques, vous pouvez consulter le site du ministère pour accéder à la procédure à adopter : https://agriculture.gouv.fr/le-frelon-asiatique-quelle-reglementation.
Le particulier (ou la mairie dans le cas d’un nid situé dans le domaine public) peut faire appel aux pompiers ou à un désinsectiseur professionnel. Les professionnels ou les particuliers détenteurs de ruches peuvent également obtenir du matériel de lutte contre le frelon asiatique.
Prenez une photo de l’insecte ou du nid et contactez :
le GDS 38 (Groupement de Défense Sanitaire de l’Isère)
Tél : 09 74 50 85 85, Courriel : gds38@reseaugds.com
EBER conventionne avec le Groupement de Défense Sanitaire de l’Isère comme le Conseil Départemental et finance une partie des destructions de nid.
Une application pour signaler un nid de frelon asiatique en Auvergne Rhône Alpes : https://www.frelonsasiatiques.fr/signaler-frelon-asiatique-auvergne-rhone-alpes.html
Pour en savoir plus :
Le frelon asiatique (Vespa velutina) est arrivé en France avant 2005. C’est une espèce invasive qui présente un risque réel pour l’apiculture et pour la biodiversité. Le frelon asiatique n’a pas de prédateurs et il est un gros consommateur d’insectes, notamment d’abeilles.
Afin de passer l’hiver, les jeunes reines fécondées se cachent dans un endroit abrité. Dès le mois de février de l’année suivante, ces fondatrices vont construire un nid primaire. Ces nids sont petits (de la taille d’une orange) et se trouvent à moins de 3 mètres de haut, généralement à l’abri des intempéries : sous un toit, sous une cabane, dans un garage… La reine commence alors sa ponte : des ouvrières apparaissent peu à peu. Selon la position du nid, la colonie peut agrandir considérablement ce nid jusqu’à la fin de l’été, ou se déplacer là où elles pourront construire un nouveau nid, plus grand, un nid secondaire. Ces nids secondaires sont généralement situés en hauteur, sous la branche d’un arbre. On peut cependant trouver un nid secondaire dans des bâtiments ou dans des haies.
Les chenilles processionnaires
Les Processionnaires du pin (Thaumetopoea pityocampa D.&S.) et les Processionnaires du chêne (Thaumetopea processionea L.) sont des insectes (papillons) qui, au stade chenille, sont recouverts de poils urticants.
Ces poils, que l’on retrouve sur les chenilles à certains stades de leur développement, dans les cocons, dans les nids et dans les sites d’enfouissement sont dangereux pour l’Homme et les animaux domestiques.
Ainsi, ils peuvent être à l’origine de :
– IRRITATIONS DES VOIES RESPIRATOIRES
– ÉRUPTIONS AVEC DÉMANGEAISONS
– CONJONCTIVITES
– INFLAMMATION DES MUQUEUSES (Langue animaux)
Les risques sont les plus importants principalement de janvier à avril pour la Processionnaire du pin et d’avril à juillet pour la Processionnaire du chêne (selon les conditions météorologiques).
Selon le rapport de l’Anses de juin 2020 « Expositions humaines à des chenilles émettant des poils urticants », il y a eu environ 1300 cas symptomatiques d’exposition aux chenilles processionnaires enregistrés par les Centres anti-poison (CAP) entre 2012 et 2019. Ces chiffres ne concernent que les cas remontés aux CAP : le nombre réel de personnes touchées est donc probablement beaucoup plus important.
Pour se protéger
- N’approchez pas et ne touchez pas les chenilles, leur nid ou les arbres porteurs de nid et gardez les enfants éloignés.
- A proximité d’arbres infestés, évitez de faire sécher le linge et lavez les fruits et légumes cueillis.
- Évitez les zones à risque durant la période de présence des chenilles.
- En balade dans une forêt de pins (de janvier à mai) ou de chênes (d’avril à juillet) :
- Portez des vêtements longs,
- Évitez de vous frotter les yeux et lavez-vous les mains au retour de promenade.
Comment réagir en cas d’exposition
- En cas de signes d’urgence vitale (détresse respiratoire, réaction allergique grave…) : appelez le 15 ou le 112.
- En cas d’autres symptômes (rougeur, démangeaisons…) : appelez un centre antipoison ou consultez un médecin.
- En cas de suspicion d’exposition : prenez une douche et changez de vêtements.
- Si vos animaux sont touchés, consultez un vétérinaire ou appelez un centre antipoison vétérinaire.
Par ailleurs, ces chenilles sont également une menace pour les exploitations forestières (défoliation des espèces présentes en exploitation forestière ou dans les parcelles urbaines).
Quelles sont les précautions à respecter ?
- Ne pas rester sous les arbres infestés
- Ne toucher ni les cocons, ni les chenilles
- Ne pas faire sécher de linge à proximité
- Ne pas s’asseoir sous les arbres contaminés
- Ne pas laisser les animaux s’approcher
Privilégier toujours la lutte biologique
Celle-ci est efficace et facile à mettre en place. Surtout ne pas utiliser d’insecticides. Ils sont dangereux pour l’homme et l’environnement (pollution, destruction des insectes utiles), ils agissent à court terme sans éradiquer la chenille processionnaire.
Quelles sont les actions à réaliser ?
En hiver
Première étape : suppression des nids dès leur apparition
Cette action consiste à supprimer l’extrémité des branches portant les cocons à l’aide d’un échenilloir (perche téléscopique équipée d’un sécateur) et de les détruire par incinération.
Attention : lors de cette opération il faut impérativement porter des équipements de protection individuelle (EPI : combinaison jetable, gants, masques, lunettes).
Eviter si possible de faire tomber les nids au sol. Utiliser un réceptacle sur l’échenilloir.
Les poils urticants sont présents en grande quantité, même dans des nids vides. Pour les grands arbres, l’intervention d’élagueurs formés sera nécessaire.
En décembre – janvier
Deuxième étape : piégeage des chenilles avant la migration
Cette opération consiste à installer un piège à migration sur les troncs des arbres infestés. Les chenilles en procession rencontrent sur leur parcours une gouttière qui les oblige à se diriger vers un sac où elles seront piégées. Disposer le piège à hauteur d’homme mais hors de portée des enfants. A la fin de la migration, le sac est retiré pour élimination.
Attention : Porter impérativement des EPI lors de la manipulation du sac et du piège.
En juin
Troisième étape : piégeage des papillons (action complémentaire)
Le piège à phéromone attire les papillons mâles, limitant ainsi les accouplements et le nombre de pontes.
Placer 1 piège dans le houppier de l’arbre.
Pour les bosquets de pin, il est recommandé 1 piège tous les 25 mètres et jusqu’à 6 pièges par hectare.
Ces opérations doivent être effectuées de préférence par des entreprises spécialisées.
Entretien et nettoyage devant chez soi
L’article 32 du règlement sanitaire départemental énonce l’obligation suivante et selon l’arrêté municipal n°2018/281.
Article 32 du règlement sanitaire départemental – PDF
«Les propriétaires et les occupants d’un immeuble sont tenus d’assurer dans le cadre de leurs obligations respectives, un entretien satisfaisant de leurs bâtiments et de leurs abords. »
Il revient donc à chaque citoyen (propriétaire ou locataire) de balayer, laver, retirer les déchets et désherber devant chez lui. Cela concerne les façades, les trottoirs, les caniveaux, sur les voies publiques comme sur les voies privées. À noter qu’il est interdit d’utiliser des produits chimiques pour désherber.